Une organisation compte souvent dans son environnement d’autres organisations aux objectifs et aux activités analogues, que ce soit au plan général ou dans certains domaines seulement. Des coopérations peuvent alors être indiquées pour économiser des ressources. De plus, des apparitions conjointes sont garantes d’un impact accru et génèrent des effets de synergie (cf. Schwarz/Purtschert/Giroud/Schauer 2005: 274).
Si une coopération doit profiter à toutes les parties prenantes, elle comporte aussi des défis qui ont des retombées parfois défavorables sur les partenaires. C’est pourquoi une planification minutieuse est de rigueur. Une coopération présente les caractéristiques suivantes (cf. Reifenhäuser/Reifenhäuser 2013: 84):
- Elle a une durée définie.
- Elle fixe les droits et les devoirs des partenaires.
- En dehors des obligations formelles, elle autorise les échanges informels entre les partenaires.
- Elle pare à toute éventualité et prévoit une procédure de règlement des conflits détaillée (médiateur neutre, conciliation, clarification judiciaire).
Toute coopération est régie par des conditions formelles négociées et consignées dans une convention. Cette précaution exclut le risque que l’objet de la coopération évolue au fil du temps en raison d’une interprétation unilatérale, et limite donc la probabilité de conflits (cf. Reifenhäuser/Reifenhäuser 2013: 84).